dimanche 29 mars 2015

Alice


Ce dimanche matin, j'ai sculpté une nouvelle Alice (au pays des merveilles) en terre d'Impruneta pour remplacer ma pauvre Alice 2013 qui était en terre ordinaire et n'a pas résisté à cet hiver si humide... (fissures, etc...)







Il me reste encore de la terre juste pour une petite sculpture et puis...


Impruneta?

 

jeudi 19 mars 2015

Un tableau Ikea exposé au musée!

Dans quelle société vivons-nous?

Ce fait me conforte dans l'idée qu'il était temps d'arrêter! Non pas arrêter de créer mais arrêter d'exposer dans les galeries.

Le piège!

Une société de production néerlandaise spécialisée dans les contenus web a observé les réactions d'amateurs d'art face à un tableau vendu 10€ chez Ikea, mais exceptionnellement exposé dans un musée au milieu de vrais tableaux.



Qu’est-ce que l’art?

Un jeune suédois a officiellement relancé le débat en partageant sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle il installe un tableau de la chaîne IKEA dans un musée. Les visiteurs et amateurs d’art de l’endroit n’y voient que du feu.
Lorsque le jeune homme demande aux gens comment ils interprètent le tableau, ceux-ci se lancent dans de lourdes explications.



«C’est une illustration du chaos dans son esprit»

«C’est un artiste qui peut mettre ses émotions dans ces peintures», disent-ils.

L’artiste IKE Andrews (IKEA) est visiblement bien apprécié par les amateurs d’art.


De plus, lorsque le jeune homme demande aux visiteurs du musée combien ils payeraient pour une telle œuvre, les prix vont jusqu’à 2,5 millions d’euros!



Le débat sur la définition de l’art avait d’abord été lancé par Duchamp en 1917, alors que ce dernier avait mis une cuvette de toilette dans un musée et proclamé qu’il s’agissait d’une œuvre d’art.

Petit rappel de ma lettre rédigée lors de ma dernière exposition, je ne regrette rien!


Ma dernière exposition…

Réflexions sur l’artiste dans la crise

Les temps sont durs…

A Liège, de nombreuses galeries ont fermé.

Certaines s’essayent à de nouveaux projets qui, malheureusement ne durent jamais très longtemps face au prix de l’électricité et des loyers de plus en plus chers.

Avec la crise, l’art est devenu un marché économique, un placement, une spéculation. Il a été assimilé à un objet de consommation, d’investissement, de calcul, de supputation, de traficotage, de surenchère et de snobisme. Il n’a plus grand-chose à voir avec la création, l’expression d’une émotion, le coup de cœur de l’acheteur…

Il y a toujours des artistes qui créent avec passion, dans la souffrance comme dans la joie mais ils rencontrent de plus en plus d’obstacles.

La société dans laquelle nous vivons est devenue une société de l’image qui nous en abreuve du matin au soir. Photos, reproductions de peintures imprimées en relief sur toiles à prix dérisoires dans les chaînes de magasins de décoration bon marché pour des cohortes de consommateurs  qui aiment  renouveler leur déco tous les trois ans, d’après les statistiques.
(je n'imaginais pas que ce fait divers allait m'apporter la preuve sur un plateau d'argent)
Pour l’artiste, il devient exténuant d’essayer de montrer son travail, de durer, résister.

On dit de l'art qu'il ne sert à rien et qu'il ne permet pas de vivre.

L'art ne devrait pas se vendre comme une marchandise car il s’adresse à la sensibilité, à l’émotion.

Après plus de 35 ans de peinture et d’expositions, comme beaucoup d’autres artistes qui se posent les mêmes questions, je suis lasse de me battre sans cesse contre des difficultés croissantes qui me prennent toute mon énergie. Cette énergie qui devrait être exclusivement consacrée à la création s’étiole dans des recherches de stratégies afin de convaincre galeries, centres culturels et public que la peinture et la sculpture ne sont pas des futilités.

Je comprends les visiteurs qui, pris à la gorge par la crise, se concentrent sur leurs prêts à rembourser, la cuve de mazout à remplir, ou l’électricité à payer.

Pourtant, les participations n’ont jamais été aussi nombreuses dans les ateliers créatifs. Cela révèle un besoin d’évasion, un désir d’autre chose.

La culture est la représentation d’une région, d’une communauté ou d’un pays. La perdre du vue, l’oublier, ne pas lui donner sa chance de survivre, c’est perdre notre mémoire, nos racines.

 

dimanche 8 mars 2015

Le printemps avant l'heure?


Que se passe-t-il?

Le 8 mars, une douceur digne du meilleur printemps...


Pas un flocon de nuage dans le ciel azur!


Premier repas à midi sur la terrasse.


Les chevaux sont de sortie dans la prairie.


Après-midi au jardin


Et la première gorgée de bière...

 

jeudi 5 mars 2015

La balançoire


Encore un enfant qui joue...




Après cuisson, il devrait se balancer à une branche d'arbre du jardin.


mercredi 4 mars 2015

Giboulées de mars



Ca y est! Les revoici:
Les crocus...



Et les giboulées.




Entre pluie,

 

soleil,


et grêle...
 

Bientôt le printemps!

dimanche 1 mars 2015

Nettoyage de printemps

Après ce long hiver très humide, le premier soleil est bienvenu et l'appel du jardin se fait sentir.
 
 

Hier, j'ai taillé toutes les plantes séchées de l'automne dernier (je les laisse toujours l'hiver car elles fournissent des graines aux oiseaux), et aujourd'hui, je m'attaque aux sculptures.


Elles sont dans un tel état qu'un bain mousse n'est pas un luxe!

On dirait Conchita Wurst...


Et voilà, toute propre pour la belle saison.



Plus que 15 à nettoyer...